« Affirmer et souligner l’architecture de la ville… en recherchant une cohérence avec les avoisinants… »

Force est de constater que le vieillissement des quartiers et les pathologies chroniques qu’ils supportent doivent cependant nous amener à nous interroger sur la pertinence des modes opératoires retenus et la pérennité des matériaux et des mises en oeuvre que les budgets dévolus à ce type d’opérations autorisent.

Si l’aménagement des espaces extérieurs laisse espérer une certaine pérennité, la « rénovation » des façades et le recours massif à des bardages ou à des vêtures extérieures doit-il être considéré comme satisfaisant ?
L’intervention proposée illustre cette question.
Le précédent « emballage » date de 1983 ou de 1984, alors que les bâtiments ont été livrés en 1969. Comment ne pas, et cela en toute bonne fois, répéter la même erreur ?
De quelle manière s’assurer de la pérennité des matériaux et des mises en oeuvre proposés ?
La question de l’économie du projet, des financements, et de leur fractionnement doit être posée. De quelle manière proposer un investissement certes plus conséquent, mais garantiss ant à 30 ans un simple nettoyage et non une rénovation. N’est-ce pas l’essentielle et liminaire question en termes de développement durable?
Il s’agit avant tout de s’assurer que l’économie du projet se portera essentiellement sur la pérennité.

Maîtrise d’ouvrage: Immobilière 3F • Architecte/Urbaniste, Mandataire: Atelier Cité Architecture • Économiste de la construction: Ateec • BET TCE: Noble ingénierie • Performance énergétique: BBC • Surface: 3 600 m2 shon • Mont ant des travaux: 5,5M €ht